L'uniforme et l'équipement du Fallschirmjäger allemand.
Les unités aéroportées étaient généralement dotées du casque d'acier Fallschirmhelm, spécialement adaptés au parachutisme, il était entre autre une version amélioré du casque de la Wehrmacht, le Stahlhelm. Tout d'abord les parachutistes reçoivent le modèle M1935, puis par la suite ils seront dotés du modèle définitif, le Fallschirmhelm M1938. Ce casque se caractérise par un raccoursissement important de la visière de projection et de profondeur, mais comporte également des améliorations de la coque qui le rend totalement différent du Stahlhelm standard. A l'intérieur le revétement de cuir est plus important et la conception de la jugulaire, plus élaboré, offre un maintient beaucoup plus important. Avec ce casque, l'élément de l'uniforme le plus caractéristique du parachutiste allemand est aussi la blouse de saut. Initialement mise au point pour le saut en parachute elle sera vite transformée en uniforme de combat très pratique. Elle avait l'aspect d'une veste camouflée descendant jusqu'à mi-cuisses avec une fermeture centrale qui pouvait être fermée en short grace aux boutons placées en bas. Cette veste disposait également de plusieurs poches cousues sous bande. Il y eut différents coloris du camouflage selon le théâtre d'opération. Les Fallschirmjäger ne disposaient pas des bottes de cuir traditionnellement utilisées par la Wehrmacht, mais de bottes à lacets qui offraient un maintient optimal.
Une autre caractéristiques des unités aéroportées allemandes concernait le harnais du parachute RZ qui était considéré comme inférieur à celui des unités aéroportées alliées. Contrairement aux modèles britanniques et américains, qui reliaient le parachutiste par les deux épaules, la conception du modèle allemand était totalement différente. Une seule sangle placée au milieu du dos par un harnais de type "Irving " reliait le parachute au corps de l'homme. Au moment du saut le parachutiste devait effectuer une figure dite "du saut de l'ange " qui consistait à se propulser hors de l'avion en plongeant tête la première, les bras écartés et jambes tendues. Quand la voilure s'ouvrait, le harnais reliant le parachute par une seule sangle, rendait tout contrôle quasiment impossible. Ce parachute descendait très vite et le chuteur était obligé de se poser "mains et pieds" pour éviter de subir de graves blessures à l'atterrissage. Cette technique causait parfois quelques accidents à l'entrainement ou en situation de combat. De plus elle limitait également l'emport d'armes et équipements supplémentaires, qui auraient risqué de causer des blessures en touchant le sol. Ils seront largués dans des conteneurs. Les Fallschirmjäger sautaient généralement armés d' un révolver placé dans un étuit ou un couteau et devaient retrouver les fusils et autres amements dans les conteneurs éparpillés sur le champs de bataille, au risque de se retrouver totalement désarmé sous le feu ennemi.
En ce qui concerne l'armement, outres les pistolet-mitrailleurs MP-40 ou les fusils Kar98, les parachutistes allemands ont bénéficiés d'armes spécialement étudiés pour eux. Ont retrouve dans cette catégorie le fusil-d'assaut Stg 44 et des armes sans recul, mais également des armes étrangères comme, le pistolet-mitrailleur italien Beretta 38 et le pistolet FN P-35 de fabrication polonaise. Puis à partir de 1943, le FG-42 apparu, cette arme était un compromis entre le poids leger d'un fusil et le tir en rafale, mais montra ses limites ne pouvant pas être efficace en tirs prolongés.
Source : http://normandie44.canalblog.com/archives/armes_et_equipements_allemands/index.html
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